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Qui suis-je ??
29/08/2006 19:57
J’ai ....ans et je me crois grand Je pense que j'ai beaucoup à apprendre De la vie et de la mort Et la joie et des remords.
J’ai une histoire qui me paraît effroyable Mais dans l’univers où nous vivons, Je ne suis qu’un grain de sable Parmi des calamités par millions.
J’ai, dans ma chambre, une télévision Et j’aime regarder toutes sortes de fictions Qui m’aide très souvent à m’ évader Ou me rendre compte de la réalité.
Je ne suis pas meilleure que toi Alors que je me crois unique. Je ne suis pas pire que toi Alors ai-je un passé tragique ?
Je suis juste comme tout le monde Avec quelques différences Comme tous les sujets auxquels je pense Et des pourquoi leur terre est ronde ?
Je vis dans mon univers On ne connaît pas la guerre Parce que les seuls qui existent ici Sont mes fantasmes et mes fantaisies…
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suis pas crazy
29/08/2006 20:12
Je vous vois déjà venir avec vos vains mots « Quelle est cette poésie avec ses vingt maux ! Des vers boiteux, avec des crevasses, des trous Le rythme forçat, l’alexandrin qu’on écroue ! »
Je vous entends de loin avec vos cris stridents « Il n’est pas poète, cela est évident Quelle est cette façon de rassembler les vers Et de tordre les mots à tort et à travers ! »
Je ressens déjà le souffle de votre haine « Contre qui se bat-il ? Il me fait de la peine Que veut il changer ? Le monde est déjà trop lourd Pourquoi le crier encore ? Nous sommes sourds ! »
Certains d’entre vous me jetteront au bûcher « Quel est ce fou ? Il faut le faire trébucher Que connaît-il à l’art, il est là par hasard Ignorons donc ce bavard dont les mots s’égarent »
Mais moi je vous dis, lorsque j’écoute le vent J’entend battre son cœur, c’est un être vivant Et ce livre que quelqu’un m’offre chaque jour Je le donne aux hommes car il contient l’amour.
Vous parlez de vers ? Je parle d’humanité J’écris pour ceux qui demandent la charité, Pour ces gens dans l’ombre qui demandent un rayon Et à qui le destin cruel met un bâillon.
J’écris pour l’homme, pour l’enfant et pour la femme Trouvant chez moi ce que vous ne voyez pas : l’âme ! Que m’importe votre respect et tous vos prix Ils sont de la cendre, le jour me l’a appris. Que m’importe les feux des universités Si mes strophes décorent les murs des cités ; Le vers n’est pas à vous, il possède des ailes Pour se poser partout, quand il est las du ciel.
Je n’écris pas pour vous, mais pour eux et les larmes Qu’ils versent, font saigner ma plume, ma seule arme ; Je n’écris pas pour vous, mais pour ceux que la nuit Happe et dont les jours sont plus terribles qu’un puits.
Demain mon nom sera un spectre dans vos livres N’étant pas baptisé par vous je ne peux vivre ; Mais sachez le, mes mots seront toujours vivants Plus hauts que tout, s’ils touchent le cœur d’un enfant.
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